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Des fois malgré le progrès de la science, un couple n’arrive pas à avoir des enfants. Cela peut être dû à une maladie de l’un des deux ou des deux en même temps. Les problèmes d’infertilité sont devenus de plus en plus nombreux dans la société moderne ; le stress, l’hygiène de vie et la pollution ont causé pas mal de problème quant à l’incapacité de procréer.
Certains couples arrivent à avoir des enfants grâce à la FIV ou la Fécondation In Vitro, qui n’est pas une méthode garantie, car certaines personnes ne réussissent pas à mener à terme cette méthode de procréation. Heureusement qu’il existe une autre alternative qui est l’adoption. Découvrez dans cet article, la procédure à faire afin d’adopter un enfant.
Parentalité adoptive
Après avoir tout tenté du point de vue médical, on peut avoir recours à l’adoption d’un enfant pour essayer de compenser ce manque que réclament nos gênes et en même temps donner la chance à un enfant qui a été privé de la parentalité dès la venue au monde.
L’adoption a besoin d’une attitude responsable et d’une détermination solide, car l’institution qui va agréer ou non cet élan de vouloir prendre en charge un enfant qui n’est pas le sien, reste très sensible au devenir de cet enfant et aux éventuels impacts de cette adoption sur sa vie. On doit apporter plusieurs choses à part la bouffe et le gîte, il a surtout besoin de :
- sécurité ;
- disponibilité ;
- protection ;
- accompagnement.
La loi française exige que le couple qui voudrait adopter un enfant doit avoir au moins deux ans de mariage et avoir au moins 28 ans d’âge. Si une personne du couple voudrait adopter d’une manière individuelle, elle est dépendante de l’accord de son conjoint.
Les catégories d’enfants qu’on peut adopter
- des enfants abandonnés sans filiation connue,
- ceux qui sont judiciairement abandonnés,
- et ceux dont les parents ont donné leur accord par acte notarié.
La procédure d’adoption
L’adoption au sein de la même famille ne nécessite pas d’agrément. Pour le reste, il faut avoir un agrément d’adoption délivré par le conseil général du département, suite à l’avis d’une commission. Il s’agit de réunir les conditions d’accueil pour l’enfant et cela sur le plan social et sur le plan psychologique.
Quand l’agrément d’adoption est accordé, les parents doivent faire une autre démarche auprès du tribunal judiciaire pour y déposer une requête pour adoption d’un enfant. On aura la décision qui sera transcrite sur le registre de l’état civil du lieu de naissance de cet enfant, et aussi elle sera mentionnée sur le livret de famille des candidats à l’adoption.
L’adoption plénière
Elle élimine tous les liens de filiation avec son géniteur et se crée alors une filiation avec l’adoptant, il a droit à l’héritage de ce dernier.
L’adoption simple
Elle permet à l’enfant de garder les liens avec sa famille d’origine, même en matière d’héritage, il peut avoir droit avec les deux familles.
Recommandations avant d’entamer la procédure d’adoption
Sur le plan psychologique et émotionnel, les futurs parents d’adoption doivent être conscients de la délicatesse de l’équilibre psycho-affectif d’un enfant, on peut vouloir bien faire et finir par gâcher une vie et un avenir avec les meilleures intentions du monde.
Il y a eu beaucoup de délinquants issus de familles d’adoption à cause d’une mauvaise prise en charge de l’enfant adopté. Un enfant doit être observé et suivi, car beaucoup d’enfants adoptés passent par des crises identitaires qui nécessitent beaucoup de patience et d’endurance de la part de la famille d’adoption. Sinon, cela va obligatoirement se solder par un rejet par l’enfant, ce qui ouvre la porte à la souffrance psychologique, aux échecs et la délinquance.
Adopter un enfant n’est pas meubler le vide pour compenser l’incapacité de procréation, il faut être responsable et savoir que beaucoup de difficultés émotionnelles, sociales et psychologiques sont à venir, savoir se préparer pour les dépasser est le meilleur moyen d’anticipation.
L’enfant grandit et avec lui ses interrogations les plus intimes et profondes surtout pour la catégories qui ne connaissent pas leur filiation de naissance. Ils commencent à sentir cela et à vouloir s’auto inhiber car ils sont envahi d’un sentiment de peur et de rejet qui, pour eux, risque de se reproduire.
Dans ces cas, si les parents sont proches de leur enfant adopté, ils peuvent déceler ses angoisses et l’aideront à les dépasser. Cela ne va que renforcer les liens et un écho de reconnaissance et d’estime se fera en retour.