Imaginez un amas de cellules, des embryons humains pour être précis, prenant vie dans un labo sans le moindre petit spermatozoïde ou ovule. Eh bien, c’est exactement ce que des chercheurs viennent de réussir à faire. C’est un saut sans parachute dans la fiction scientifique, où *Alice au pays des merveilles* rencontre Isaac Asimov.
Magdalena Zernicka-Goetz, biologiste à l’Université de Cambridge, et son combo épatant de collègues britanniques et américains, ont réussi à transformer la fiction en réalité scientifique. Le tout a été dévoilé lors de la énième réunion annuelle de la Société internationale pour la recherche sur les cellules souches. Ce n’était pas l’habituelle rigmarole scientifique, loin de là.
La grande question, c’est comment ils ont réussi à faire ça ? Eh bien, leur truc du chapeau consiste à créer des embryons humains sans avoir à dépendre du traditionnel mélange de spermatozoïdes et d’ovules. Pas de panique, ces embryons ne sont pas destinés à devenir des bébés humains. Essayer de les implanter dans un utérus d’une femme ? Nope ! C’est même en dehors des clous légalement parlant. Par contre, ce qui est vachement cool, c’est que cela pourrait aider à comprendre comment se développent les maladies génétiques communes et pourrait également démystifier les mystérieuses causes de fausses couches récurrentes. Un vrai jeu de piste pour la science, quoi !
Des battements de cœur dans un tube à essai
Dans un suspense digne d’un thriller, ces chercheurs rusés ont réussi à développer un embryon humain synthétique en laboratoire jusqu’à ce que, TADAAA… un battement de cœur soit observé. Pour vous donner un aperçu, ils ont sorti un embryon à partir de cellules souches humaines jusqu’à un stade correspondant à 14 jours post-fécondation.
Petite piqûre de rappel : un consensus international a actuellement posé un stop sur la recherche sur les embryons synthétiques au-delà de ce stade de développement. Pas question de viser la lune, même pour la science !
Des perspectives foisonnantes pour traiter les maladies génétiques et l’infertilité
Avec cette avancée, l’horizon des solutions pour traiter les maladies génétiques et l’infertilité s’est soudainement élargi. Un aller simple pour l’espoir et le renouveau.
Ça grince dans le monde bioéthique
La science toujours prête pour l’inattendu, la création d’embryons humains synthétiques soulève des vagues dans le monde desbioéthiques. Les tempêtes de cerveaux ne sont jamais bien loin quand il s’agit de repousser les limites :
- Jusqu’où pousser le développement des embryons en laboratoire ? Actuellement, c’est stop net 14 jours après la fécondation.
- Comment jongler entre manipulation d’embryons humains et principes éthiques / moraux ? Un véritable numéro d’équilibriste !
- Quant aux risques potentiels pour la santé humaine et l’environnement, on fait quoi ?
Face à de tels défis, c’est comme une danse délicate entre les chercheurs, les régulateurs, les législateurs et le grand public. Le but : garantir une recherche transparente, responsable et respectueuse de l’éthique quand il est question des embryons humains synthétiques. Une véritable symphonie à orchestrer, où chaque note compte.